Make VS Zapier : Pourquoi migrer vers Make ?

Maxime CLAUZEL
Mis à jour :
06.07.2025
Sommaire

À l’ère de l’automatisation des processus métier, l’efficacité de vos outils peut faire toute la différence. Zapier et Make (anciennement Integromat) occupent aujourd’hui une place centrale dans l’univers des solutions no-code.

Cependant, de plus en plus d’entreprises s’interrogent : Zapier reste-t-il le meilleur choix pour leurs besoins évolutifs, ou est-il temps de migrer vers Make ? Dans cet article, nous analysons en détail les tendances 2025 du marché de l’automatisation, les différences fondamentales entre ces deux plateformes, et surtout, les raisons concrètes qui peuvent faire de Make la solution la plus avantageuse pour votre structure.

Zapier vs Make : quelles différences stratégiques en 2025 ?

Depuis plusieurs années, Zapier et Make rivalisent d’ingéniosité pour séduire les entreprises souhaitant automatiser leurs tâches quotidiennes, intégrer des API ou orchestrer des workflows complexes. Dans cette compétition, les deux solutions ont investi massivement pour proposer des fonctionnalités innovantes, mais leurs approches diffèrent sur des points essentiels.

Selon les dernières analyses publiées en 2025, Zapier affiche une suprématie indiscutable sur le volume d’intégrations : plus de 7 000 applications compatibles, là où Make en propose moins de 2 000 à date. Mais cette profusion n’est pas forcément synonyme de puissance. Make développe une vision différente, axée sur la capacité à personnaliser en profondeur les scénarios, l’accès technique pointu, et la robustesse des automatisations complexes.

Le modèle économique, la générosité des plans gratuits, l’agrément d’utilisation, mais aussi la flexibilité des outils et la logique de facturation sont autant d’axes structurants pour choisir votre plateforme.

Pourquoi envisager une migration de Zapier vers Make ?

Migrer son infrastructure d’automatisation n’est pas anodin. Pourtant, les arguments en faveur de Make se multiplient, notamment pour les entreprises qui souhaitent gagner en contrôle, en sophistication et en budget sur leurs flux d’automatisation.

1. Gérer des workflows complexes et puissants

Make fait la différence auprès des utilisateurs avancés. Il permet une gestion fine des logiques conditionnelles, l’utilisation de variables personnalisées, des modules HTTP pour des intégrations profondes, ainsi qu’un enchaînement de flux multi-étapes imbriqués. Si vos besoins dépassent la simple connexion d’outils, Make s’impose comme le standard du marché pour des scénarios sur-mesure, que ce soit pour automatiser vos campagnes de mailing, vos intégrations API ou vos logiques métiers complexes.

  • Scénarios multi-étapes illimités : Gérez facilement la distribution de données, la transformation avancée, et impliquez plusieurs services dans un seul flux.
  • Modules HTTP/JSON : Exécutez des requêtes API personnalisées, intégrez des services externes non natifs et adaptez chaque automatisation à votre processus métier.
  • Contrôle total du flux : Ajoutez des boucles, des routes conditionnelles, des traitements asynchrones, le tout avec une interface visuelle intuitive.

Ces avantages, cités par différents rapports sectoriels en 2025, font de Make un pilier pour les équipes techniques et les responsables d’intégration API.

2. Un rapport fonctionnalités/prix imbattable

Le budget est un facteur décisif. En comparaison directe, les plans gratuits de Make offrent jusqu’à 1 000 opérations par mois, avec accès à presque toutes les fonctionnalités clés, tandis que Zapier se limite à 100 tâches. Dès que l’automatisation prend de l’ampleur (ex : plusieurs centaines d’actions mensuelles ou besoins multiprojet), le modèle Make devient rapidement plus économique.

  • Plan gratuit généreux : Testez les fonctions avancées sans surcoût, rationnalisez rapidement vos process sans engagement financier immédiat.
  • Coût maîtrisé à l’échelle : Là où Zapier facture chaque tâche, Make décompte à l’opération, ce qui optimise significativement le coût des workflows au volume.
  • Gamme tarifaire progressive : Avec la démocratisation du no-code chez les PME, ce positionnement tarifaire permet d’envisager une automatisation massive sans explosion des coûts.

Pour les startups, équipes marketing ou services informatiques qui cherchent à automatiser sans grever leurs budgets IT, l’attractivité de Make ne cesse de croître.

3. Un outil visuel, modulaire et orienté productivité

Make propose une interface de création par glisser-déposer particulièrement ergonomique. Visualisez vos scénarios dans leur globalité, repérez d’un coup d’œil les potentielles anomalies, et ajustez vos automations instantanément. Cette approche modulaire facilite la montée en compétence et diminue la dépendance à un expert technique.

  • Une expérience utilisateur claire : Concevez, testez et déployez vos automatisations avec un temps d’adoption minimal.
  • Modification rapide des scénarios : Faites évoluer vos process au fil de la croissance de vos besoins métier, sans repartir de zéro.

Ce type d’interface offre un gain de temps et de fiabilité remarquable, critère essentiel pour les entreprises qui veulent s’assurer que l’automatisation ne freine pas leur passage à l’échelle.

4. Des possibilités avancées d’intégration API et de personnalisation

Au-delà des intégrations natives, Make se distingue par sa capacité à piloter des flux avec des requêtes HTTP personnalisées, permettant de connecter n’importe quel service disposant d’une API. C’est un atout fort pour toutes les entreprises qui doivent orchestrer des systèmes sur-mesure – par exemple, synchroniser un outil CRM comme Airtable ou connecter votre site e-commerce Shopify à des solutions métiers tierces.

  • Liberté technique : Vous n’êtes plus dépendant de la roadmap d’intégration de l’éditeur, tout service API devient ‘automatisable’.
  • Scénarios métier personnalisés : Gérez la répartition automatique des leads, les relances de facturation, ou le reporting inter-outils en toute autonomie.

Limites et points de vigilance lors d’une migration vers Make

Attention : la maîtrise de Make implique une courbe d’apprentissage plus prononcée que Zapier, surtout pour exploiter son plein potentiel. Son ciblage historique vers les profils techniques peut décourager les utilisateurs non familiers avec la logique API ou les logiques conditionnelles avancées. De plus, la bibliothèque d’intégrations reste plus restreinte que celle de Zapier (moins de 2 000 contre plus de 7 000), bien que ce gap rétrécisse progressivement (Zapier).

Enfin, la migration nécessite de reconstruire vos workflows, faute d’outil d’import/export automatisé entre les deux plateformes. Faire appel à un expert ou à une agence spécialisée en automatisation, peut simplifier grandement la transition et garantir la fiabilité des flux métiers pendant la phase de refonte.

Cas d’usage : pour qui la migration est-elle pertinente ?

Certaines entreprises ont tout intérêt à anticiper ce changement :

  • PME, ETI ou grandes entreprises à forte croissance : Dont les processus opérationnels évoluent rapidement et qui nécessitent un contrôle granulaire sur chaque étape d’automatisation.
  • Équipes techniques ou digitalisées : Pour qui la personnalisation, l’intégration API ou la gestion avancée de données structurées est un enjeu majeur.
  • Startups orientées innovation : En quête de scalabilité, de tests rapides (Proof Of Concept) et de maîtrise des coûts, notamment dans la création ou la refonte de plateformes digitales.
  • Services marketing & data : Désireux d’automatiser les relances emailing, la segmentation CRM, l’agrégation de données multicanales ou la connexion à Webflow.

Comment réussir votre migration vers Make ?

Une migration réussie exige méthodologie et planification :

  • Cartographier vos automatisations existantes pour identifier celles qui gagneraient à être complexifiées ou optimisées avec Make.
  • Repenser les workflows pour exploiter au mieux les capacités modulaires de Make et anticiper la croissance des besoins (volumétrie/complexité).
  • S’appuyer sur un expert ou une agence de conseil en intégration API pour fiabiliser la transition et capitaliser sur les meilleures pratiques du secteur.
  • Se former ou former ses équipes à la prise en main de Make, pour garantir l’autonomie sur l’évolution des scénarios métiers.

Conclusion

Choisir de migrer de Zapier vers Make en 2025, c’est faire le pari de la flexibilité, de la robustesse technique, et de l’optimisation budgétaire à chaque palier de croissance. Si Zapier reste imbattable sur le volume d’intégrations et la simplicité d’usage, Make s’impose pour les entreprises ambitieuses souhaitant repousser les limites de l’automatisation, notamment pour les cas d’usage avancés, les scénarios multi-steps et le pilotage fin des processus digitaux.

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